Laboratoire de recherche "Géo-gestes" - Arrivée de Rachel Gomme

du 27 janvier 2020 au 3 avril 2020

De janvier à avril 2020, pour son laboratoire de recherche intitulé « Géo-gestes », le Performance Lab accueille à la Maison de la Création et de l’Innovation, sur le campus universitaire, l’artiste londonienne Rachel Gomme.


Rachel Gomme est une artiste et chercheuse qui travaille dans le domaine de la performance et de l'installation. Sa pratique s'étend sur un large éventail de formes, mais elle est ancrée dans la présence en direct, avec un accent sur les performances de durée, de lieu et individuelles. Elle s'intéresse tout particulièrement à ce qui est négligé, aux espaces et aux phénomènes perçus en termes d'absence ou de manque, et son travail cherche à mettre en lumière les riches résonances et ressources de ces espaces, ainsi que les détails complexes du processus quotidien. Ses performances de longue durée (dont une série basée sur le tricot comme processus performatif) utilisent des mouvements simples et répétés pour refléter la façon dont le temps et la mémoire sont stockés et se manifestent dans le corps et dans les matériaux. Ses interactions individuelles invitent le participant à entrer dans un espace d'incarnation partagé, centré sur l'échange de l'être matériel au moment de la performance par une rencontre dans le silence, le toucher, la respiration ou la conversation. Sa pratique récente se concentre sur l'être organique dans la ville, et sur la façon dont la survie, l'adaptation et la subversion des êtres autres qu'humains pourraient offrir un modèle pour survivre, résister et prospérer dans l'environnement urbain. Ses recherches universitaires portent sur l'expérience de la présence et le potentiel d'émerveillement dans la performance, et sur l'éthique de la relation artiste-spectateur. Rachel est basée à Londres, et a présenté des travaux et enseigné dans toute l'Europe et à l'étranger depuis 1998.

Le projet de recherche de Rachel Gomme s'appuie à la fois sur un projet créatif, le Street Tree Twinning Project, et sur des pratiques corporelles en tant que sites de connaissance et de réflexion. Elle cherche à développer un lien entre sa pratique de la performance individuelle et à explorer la manière dont les êtres vivants (y compris les humains) vivent dans l'environnement urbain, et plus particulièrement quelle(s) relation(s) entretiennent les individus avec les arbres dans leur environnement et quelle chorégraphie urbaine est produite et facilitée par les arbres. Son travail s'incrit dans le cadre des activités de recherche du workpackage Cartographies chorégraphiques.
Publié le 3 février 2020