Hor-I-zons - Performance marchée de Ridha Dhib du 2 mai au 15 août 2019

le 24 mai 2019

Au cours de sa performance marchée de près de 3 000 km, reliant Paris à Tunis, via l'Italie, l'artiste plasticien-marcheur, Ridha Dhib, fait étape à Grenoble le 24 mai. Arrivée vers 18h00 devant la MC2 Grenoble au jardin des dragons et des coquelicots.


Performance marchée

Extrait de son dossier de presse :

 

«Hor-I-zons» est une performance marchée de 3000 km environ prévue pour le 2 mai 2019. Elle est pensée par l’artiste Ridha Dhib comme l’incarnation d’un trait d’union reliant Paris à la Tunisie via l’Italie. En tant que franco-tunisien il porte aussi ce trait d’union. Cette performance est l'expression métaphorique de ce « trait » qui le lie et qui relie...
 

Muni de son smartphone, l’artiste « déplie » sa ligne d'« Hor-I-zons » sur 107 étapes. À chaque étape et à l'aide d’une application boussole en réalité augmentée pointant vers la ville de Sousse, il prend une photo de l'horizon ciblé. Il envoie aussitôt l’image à l'Institut français de Tunisie sous forme de carte postale, et cela grâce à une autre application qui prendra en charge quotidiennement l’impression et la distribution des cartes. Elles seront exposées au fur à mesure des envois. C’est cette série d’images qui finira par former sa ligne d'« Hor-I-zons ».


Biographie :

Ridha Dhib est né à Sousse (Tunisie) en 1966, diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Toulon, vit à Paris depuis 1991. Avant de faire rhizome dans des pratiques hétérogènes, la peinture fut longtemps son médium de prédilection. Depuis une quinzaine d’années il travaille sur une recherche plastique dont la problématique principale est de « libérer » la ligne du plan. Dans un premier temps, il s’est approprié un pistolet à colle en l’utilisant à contre-emploi : avec cet outil, il ne s'agissait plus de coller les matériaux, mais plutôt de décoller et libérer la matière.

Chemin faisant... la marche connectée a pris une place de plus en plus prégnante dans sa problématique. Ainsi, c'est grâce à son smartphone que son corps devient pinceau traceur de lignes impalpables sur la surface de la terre. À son tour, le smartphone devient palette numérique génératrice et compilatrice de données multiples et variées... Il en résulte une œuvre en devenir, mutante et polymorphe, entre installations et performances, matière palpable et matière numérique... Dessinant ainsi une carte à dimension rhizomatique et poétique.


 

En savoir plus : consulter le dossier de presse.


Et pour suivre en direct l'événement de la performance marché "Hor-I-zons", c'est ici.
 

Publié le 21 septembre 2020